lundi 13 avril 2009

La nouvelle grande mosquée de Nkourani sima



La Grande mosquée est en phase de voir le jour. Une décision, unanime de nos « Grands notables » villageois à était prise et le projet est en phase d’étude. Ce noble projet suscites l’engouement et nourrie l'espoir de tout un village. Chaque villageois d’une manière ou d’une autre s’efforce de contribuer financièrement à ce super projet ambitieux.

Par la grâce d’Allah, je vous informerai régulièrement de l’avancé de ce noble projet qui est le votre !

Affaire à suivre…

jeudi 9 avril 2009

Nkourani ya Sima, un trésor caché


La commune de


N’kourani sima – Famaré









Localisation géographique
Les villages de Nkourani-sima et de famaré, sont situés au Sud Ouest de N’gazidja ( Gdes Comores ) dans l’archipel des Comores.
Ces deux villages sont géographiquement et historiquement liés .





Population



En 2005 ces deux villages comptaient moins de 5000 habitants .

Aujourd’hui en 2010 , ils comptent prés de 12000 habitants dont 10000 pour N’kourani et 2000 pour famaré.
Cette croissance démographique s’est accompagnée d’une extension de la superficie .
Ce constat a donné naissance à la création d’une communauté par la formation d’une entité , « la commune » et l’élection d’un maire en juillet 2003.







Un trésor caché




Notre village se trouve au sud de l'île dans le massif du Karthala à une distance de près de 34 km de route et de 20 km à vole d'oiseau depuis Moroni. Le trajet en taxi dure 2 bonnes heures.


Nous sommes localisé à une altitude comprise entre 560 et 700 mètres ,et la végétation s'étend entre 700 et 2300 mètres d'altitude.










Nos richesses naturelles
Voilà le village aux mille et une espèces végétales. Son niveau élevé en altitude lui offre un climat particulier par rapport à l'ensemble des Comores d'où l'existence de variétés de plante rares pour la plupart médicinales. Oui, nos forêts présentent une biodiversité faunistique et floristique.


 




Le Karthala, c’est chez nous !
10 km à vole d’oiseau et 13 km de sentier. C’est une randonné de 7
Heures de temps en moyenne. Voilà un rituel qui fait la fierté du nkouranien.



mardi 7 avril 2009

Une histoire,un peuple.

HISTOIRE DES COMORES








Les dernières recherches en archéologie ont montré que l’archipel des Comores était peuplé depuis le VIIème siècle. Il semble que les premiers habitants soient venus de la côte africaine, des représentants de la civilisation swahili.
Ce mot « swahili » vient du terme arabe « sâhil » qui signifie « rivage », « littoral » et même « côte ». Il désigne donc la côte africaine de l'Océan indien et plus précisément la bande qui s’étire de la Somalie à l’actuelle Mozambique. Si le mot swahili dérive de l’arabe, les swahilis ne sont pas des Arabes, mais un peuple de métis, en majorité composé de Bantous, c’est-à-dire d’ Africains, non encore islamisés. Ce sont ces Swahilis qui dans leur extension sur les rivages de l'Océan indien occidental s’installent aux Comores. Ils mettent en place une organisation politique et sociale proprement africaine, avant l’arrivée des Arabes.
Ceux-ci chassés de Chiraz (Perse) et d’ailleurs (Arabie et Yémen particulièrement), arrivent à diverses époques. Les dernières à s’installer au XVIe, mettent en place une organisation de type arabe (sultanat) à la place de l’organisation africaine.

Le système politique africain qui était en place aux Comores était régi par les mafé (pluriel du mot fey, titre de chef répandu sur la côte orientale de l'Afrique) ou mafani à Anjouan (dont les chefs contrôlent les îles de Mayotte et de Mohéli). Ces deux termes désignent les doyens qui sont les chefs des grandes familles ou des villages. Les mafe laissent la place assez rapidement à des Mabedja qui forment une chefferie dirigeante dans chaque village.

Avec l’arrivée des Arabes, se met en place le système des sultanats. C’est un système qui se superpose au système swahili dont la civilisation quelle que fut sa puissance (notamment au XIe siècle) n’a jamais créé un Empire centralisé, mais est resté un ensemble de cités-États. Ainsi à la Grande Comore existera plusieurs sultanats dirigés par différents sultans qui accordent une importance honorifique à l’un d’entre eux, le sultan Tibé. A Anjouan, trois lignages royaux implantés dans les trois principales villes (Mutsamudu, Ouani et Domoni) se partagent le pouvoir. L’unification de l’île n’arrive qu’au XVIIIe siècle.
Dans un tel système, le sultan n’a pas tous les pouvoirs. Il doit tenir compte des avis d’un Grand Conseil (Mandjelissa) qui réunit les principaux notables, recrutés dans les grandes familles. Il intervient dans les affaires les plus importantes, particulièrement lorsqu’il y a vacance de pouvoir ou lorsqu’il faut prendre la décision de mener une guerre. Le sultan est aussi secondé par des vizirs qui sont des relais du pouvoir dans certaines régions. On trouve aussi sur le plan local d’autres agents administratifs: naïb (assimilables à des chefs de canton), des cadis (à partir du XIXe siècle), chef de la police, collecteurs d’impôts, chefs de village (nommés par le sultan) et chefs religieux.


Au XVe siècle, les Portugais sont les premiers européens à arriver aux Comores, mais ils n’y restent pas. Puis l’archipel devient un point de relâche pour d’autres pays européens: Hollandais, Anglais, et Français. Il subit pendant la fin du XVIIIème siècle, les raids des pirates malgaches, qui pillent, tuent et enlèvent des Comoriens pour les vendre en tant qu’esclaves.
Traditionnellement, les îles de Mayotte et de Mwali ont été sous la domination des chefs politiques d’Anjouan. Mais à partir du XIXe siècle, ces liens sont rompus. Il n’y a donc pas d’unité politique entre les îles, mais les liens familiaux sont nombreux, et traduisent le sentiment d’avoir les mêmes origines, la même langue et la même culture. Les français de l’époque, lorsqu’ils font des prospections avant la colonisation ne se trompe pas en prenant en compte ces liens. Ainsi, le gouverneur de Bourbon (aujourd’hui La Réunion) remet au Commandant du Lys, en 1819, des « instructions secrètes » en vue de la colonisation des Comores. On peut y lire: « M. Lelieur appareillera, dès ce soir, pour se rendre à l’île d’Anjouan, dans le canal de Mozambique. En quittant Anjouan, il visitera les îles Comores, Mohéli et Mayotte et, afin d’être bien accueilli des Arabes qui les habitent, il se fera donner des lettres de recommandation par le souverain d'Anjouan ».
Il est vrai qu’il y a des batailles entre les chefs comoriens, et contrairement à ce qu’on prétend aujourd’hui, le plus souvent nous avons sans doute des oppositions internes à chaque île, plutôt qu’inter-îles. Mais l’importance de ces batailles a été volontairement exagérée, comme partout en Afrique par des historiens colonialistes. Les Comores ont été appelées « l’archipel aux sultans batailleurs » (titre d’un ouvrage d'Urbain FAUREC publié en 1942). Le but était seulement de montrer que l’oeuvre de la France a été de pacifier notre archipel, et au-delà justifier la colonisation et la pérenniser. C’est pourquoi, il est regrettable aujourd’hui de voir des intellectuels comoriens reprendre cette expression de « sultans batailleurs », alors que les rivalités des sultans comoriens ont été beaucoup moins sanglantes que celles des seigneurs des royaumes européens au moyen-âge ou pendant la guerre des religions en France.










Comores: "je me présente !"


« Les Comores »
  • Nom officiel : Union des Comores,
  • Langues : comorien, français, arabe. Le comorien est utilisé sous ses variétés insulaires ; il est de plus en plus utilisé à la radio, dans l'éducation et pour certains documents administratives.
  • Religion : les Comoriens sont musulmans de rite chaféite en quasi-totalité ; l'athéisme est rare ; les étrangers chrétiens ont leurs églises.
Trois îles indépendantes ; Ngazidja (la Grande Comore) ; Mwali (Mohéli), Ndzouani (Anjouan). Maore (Mayotte) est encore sous domination française. Malgré les vicissitudes politiques, les rapports entre les deux parties de l'archipel restent nombreux. La revendication des Comores sur Maore reste une donnée institutionnelle. Superficie : 2 033 km2 (pour les 4 îles)Population : 600 000 (avec un accroissement naturel de 3% pour l'archipel.)Villes : Moroni, la capitale, n'a que 25 000 habitants mais se trouve entourée de bourgs très peuplés (Ntsudjini, Itsandra, Unkazi, Ikoni dans un raton de 10 km, doublant sa population). A Anjouan, Mutsamudu et Wani atteignent à elles deux 24 000 habitants. Fomboni, la petite capitale de Mhéli, a 6 000 âmes. La population rurale se regroupe dans des bourgs dont 55% ont pus de 3 000 habitants. Mayotte, Dzaoudzi.Taux de scolarisation : 55% ; 99 % pour l'école pour l'école coranique. Santé : Hôpitaux : 1 lit pour 4 00 H. 1 médecin pour 10 000 h. Espérance de vie la naissance : 60 ans. Monnaie : Convertible dans la zone ;1 franc français : 75 frs comoriens. Revenu par tête d'habitant : 500 dollars US. Produit National Brut : 350 millions de dollarsCommerce intérieur : Exportations : 7,5 milliards de FC ; importations : 17 milliards de FC. Le taux de couverture varie de 35 à 45 ù selon les cours de la vanille, du girofle et de l'ylang-ylang. 30 000tonnes de riz annuel importé. Balance des paiements : solde global déficitaire de 7 milliard de DST annuels. Rééquilibrée par les transferts sans contrepartie et les envois de la diaspora comorienne. Budget de l'état : en équilibre. 27 milliards de FC en moyenne, soit moins de 10 % du PNB mais comme les recettes sont partiellement réalisées (une partie des impôts est payée en chèques " trésor " venant de défis antérieurs). Dette extérieure : 170 millions de dollars. Le droit de tirage au Fonds monétaire international est de 4,5 milliards de Dts. Un plan d'ajustement structurel mis en place par le FMI n' a pas fonctionné.
L'aide française est dans les années 80-90 de l'ordre de 60 millions de FF annuels.Infrastructure : routes bitumées : 350 km Routes en terre praticables : 300 km Ports : Moroni et Mutsamudu, rade froamine à Mohéli. 120 000 tonnes débarquées mais forêt de retour non pondéreux (produits pour huiles essentielles). Aéroports : international à Hahaya près de Moroni. Liaisons avec Mohéli, Anjouan, Mayotte, Madagascar et le Kenya par Fokker. Tourisme : Hôtels de classe internationale en Grande Comores (Galawa, Ylang). Les hôtels et pensions modestes de développent. Annuellement surcapacité hôtelières. Moyens d'accès : vols hebdomadaires entre l'Europe et l'archipel mais également des vols inter-îles.